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LIBERTE D'ACTION
 
 
 
La confrontation stratégique consiste à maximiser notre liberté et annihiler celle de l'opposition.
 
Etre libre c'est :
 
1. SAVOIR
 
​Tout savoir sur vous, eux et le théatre.
 
La rubrique "listes" vous donne des exemples de choses à étudier. Les principales sont les intentions et les centres de gravité. Vous évaluerez le "potentiel de situation" pour le manipuler au plus tôt à votre avantage (Sun Tzu). Savoir est tellement important que la France l'a érigé en fonction stratégique et les Britanniques se sont privés de porte avions pendant 10 ans pour pouvoir financer le renseignement.
 
Comment établir votre représentation de la situation ? En rassemblant les faits, les observations, les réflexions prospectives, la R&D et l'analyse de risques.
 
Ensuite croyez ce que vous obtenez. Ne faites pas comme l'Etat major français en 1940 qui n'a pas cru les aviateurs ayant vu les colonnes de Gudérian aux portes des Ardennes.
 
Voyez aussi la rubrique "Préparer".
 
2. POUVOIR
 
Grâce à votre volonté et vos moyens bien employés.
​
3. ETRE REVERSIBLE
 
Tant qu'il est possible une action doit pouvoir être annulée, changée et laisser le plus d'options possibles ouvertes. Cela vous laissera libre de décider au plus tard et donc masquera vos intentions à l'adversaire. Napoléon dans ses marches menaçait toujours deux villes à la fois pour diviser les forces ennemies et attaquer la plus faible au dernier moment.
 
4. PRESERVER LA RECURRENCE
 
Vous devez pouvoir agir à nouveau. Vous devez donc prendre des risques qui vous laissent tout de même des capacités d'action en cas d'échec (Rommel).
C'est à ça et à l'exploitation de votre succès que servira la réserve que vous avez constituée.
C'est pourquoi vous devez vous réorganiser au plus vite.
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